Comment fonctionnent les applis smartphone pour améliorer son anglais ?

Le smartphone sert à peu près à tout et notamment à améliorer son niveau de langue. Gratuites ou payantes, des applications promettent une révision simple et des progrès significatifs. Mais est-ce vraiment efficace et destiné à un public professionnel ?

Des applis par dizaines!

Apparues sur le marché il y a moins de dix ans, les applis smartphone pour l’apprentissage des langues se sont vite multipliées. Parmi les précurseurs et leaders de marché se trouve Babbel, d’origine allemande et qui est une référence connue un peu partout dans le monde. Elle propose « 14 langues d’apprentissage et 7 langues de navigation », précise Emer Corrigan, sa team leader en France.

Aujourd’hui, les grandes concurrentes de Babbel se nomment Duolingo dans un style ludique et LearnEnglish sur un créneau plus sérieux. Memrise, MosaLingua, ABA English, BBC Learning World, Elevate, Busuu, Wall Street English : la liste des applis qui se partagent le secteur est longue et non exhaustive.

 

La qualité se paie!

Comment différencier ces applis et lesquelles privilégier ? Tout est d’abord une question de prix. Si un grand nombre d’entre elles possèdent une version de base gratuite, peu le restent pour une utilisation plus poussée. C’est néanmoins le cas de Duolingo, de Learn English ou encore d’Elevate. MosaLingua, de son côté, a privilégié l’offre payante mais à un moindre coût : 5,49 euros est l’offre la plus couramment utilisée. « La qualité se paie, note le cofondateur de l’appli Luca Sadurny.

Avec ce pack et sans abonnement, nous proposons des exercices d’écoute et de répétition en adaptant nos exercices aux réponses, par le biais d’un algorithme. L’appli dispose ainsi d’une mémoire qui retient votre niveau pour coller au plus près de vos attentes. » Si par exemple vous butez sur certaines constructions de phrases, l’appli vous fera répéter les plus problématiques jusqu’à ce que ce soit assimilé.

 

La praticité, atout numéro 1!

Si chaque appli possède ses spécificités, un point commun revient comme argument massue : l’aspect pratique de cette méthode d’apprentissage. « Ce sont des leçons courtes, entre 10 et 15 minutes de temps passé. C’est donc très facile à caser dans un agenda à des moments creux du travail : dans le métro, à la pause déjeuner ou avant une réunion », explique Emer Corrigan.

Tous les cadres sont aujourd’hui dotés d’un smartphone compatible avec iOS ou Android, permettant d’installer très facilement l’appli de votre choix. « Contrairement aux cours classiques où vous êtes astreints à vous en tenir à des rendez-vous calés à l’avance, l’appli permet de vous y mettre n’importe quand, y compris à l’étranger justement, sans avoir à tenir compte du décalage horaire », ajoute Emer Corrigan.

 

Du didactique, de l’éducatif et de la personnalisation!

Certaines applis sont-elles plus adaptées à un public professionnel de cadres que d’autres ? Les cours de Babbel sont catégorisés par thème : la finance, l’informatique, le scientifique… Pratique pour réviser le vocabulaire de son champ d’activité. Mêmes promesses avec MosaLingua, affirme Luca Sadurny : « Nous proposons du contenu sur la vie quotidienne et les voyages mais aussi sur de l’anglais professionnel bien précis, avec des exercices basés par exemple sur l’écriture d’un mail professionnel ou la rédaction d’un rapport comptabilité ou marketing. »

De son côté, ABA English propose un niveau d’apprentissage spécifique à l’anglais business, indique la directrice académique de l’appli Maria Perillo : « L’adaptation au niveau de langue et aux besoins de la personne est essentielle. Notre crédo, c’est du didactique par le biais de petits courts-métrages immersifs, de l’éducatif en faisant progresser les utilisateurs sans qu’ils s’en rendent compte et de la personnalisation. »

 

Rien ne remplace l’immersion!

Malgré toutes leurs qualités, ne pensez pas que passer une dizaine de minutes par jour sur ces applications puisse remplacer un séjour en immersion dans un pays anglophone. « Appli, e-learning, téléphone et même présentiel : aucune de ces méthodes ne peut remplacer le fait de passer une saison à apprendre l’anglais dans un pays anglo-saxon, reconnaît Maria Perillo. C’est néanmoins une excellente base de travail qui permet d’habituer ses oreilles et son cerveau à la langue. »

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